L’histoire de la marque Baume & Mercier

L’histoire de la marque Baume & Mercier débute en 1830 lorsque la famille Baume ouvre l’un des premiers comptoirs horlogers du Jura suisse. La maison « Frères Baume » sous la houlette de Louis-Victor et Célestin, vise l’excellence et devient rapidement une entreprise horlogère reconnue grâce à la perfection de leurs réalisations en accord avec la devise de la maison horlogère suisse « ne rien laisser passer, ne fabriquer que des montres de la plus haute qualité ».

Dès 1848, l’un des frères Baume (Célestin) implante une succursale à Londres sous le nom « Baume Brothers » permettant à l’entreprise de rayonner dans tout l’empire britannique.

En 1876, une nouvelle génération prend la relève à la tête de l’entreprise familiale.Les fils de Louis-Victor se partagent les tâches. Alcide Baume à la production aux Bois (Jura suisse) et Arthur Baume à Londres pour poursuivre l’internationalisation de la marque suisse qui profite de l’époque pour ouvrir des succursales à Genève et à Philadelphie. Les deux frères poursuivent le travail effectué par leur père en produisant des montres simples, des montres à chronophages, des montres à complications (répétitions minute, calendriers, tourbillons)…

Les montres Baume sont, durant la seconde moitié du XIXe siècle récompensées par des médailles lors d’expositions nationales et universelles. La maison horlogère obtient alors dix grands prix et six médailles d’or. L’horloger suisse se distingue également grâce à des records de précision aux concours de chronométrie comme en 1892 avec un chronographe à rattrapante. L’époque est marquée par l’obtention de nombreuses récompenses pour des montres Baume simples ou à complications toujours tournées vers la performance et l’innovation technologique.

La marque bénéficie d’une notoriété forte appuyée par les récompenses obtenues par Arthur Baume qui se voit nommé officier de la Légion d’honneur, décoré par deux fois par le président français, nommé Grand Membre de l’Ordre de Sa Majesté Léopold II en Belgique et reçu au dîner officiel en l’honneur du roi d’Angleterre George V et de la reine Mary. Arthur Baume se voit également nommé en 1922 président du Bristish Horological Institute de Londres  (fédération horlogère d’Angleterre) permettant une nouvelle fois d’établir sa marque en fleuron de l’horlogerie.

A la fin de la première guerre mondiale, les changements s’opèrent dans la société civile et les montres bracelets (portés par les militaires) remplacent petit à petit les montres de poche portées par les hommes. Arrive alors à la tête de Baume la troisième génération, avec William Baume qui prend le parti de s’associer à Paul Mercier pour fonder la marque Baume & Mercier. Les tâches sont alors partagées entre les deux hommes, William Baume s’occupant des aspects techniques et Paul Mercier de la partie commerciale et du design.  En 1919, les mouvements Baume & Mercier reçoivent la plus haute distinction de bienfacture horlogère en obtenant la certification du « Poinçon de Genève » donnant ainsi à la marque de luxe horlogère un nouveau moyen de briller dans l’industrie horlogère et lui permet en 1920 de devenir la marque produisant le plus grand nombre de mouvements certifiés par ce prestigieux label de qualité.

En 1935, William Baume pour des raisons de santé, se retire de l’entreprise, suivi en 1937 de Paul Mercier qui cède ses parts à de célèbres orfèvres piémontais, la famille Ponti. Le comte Constantin de Gorski prend la tête de l’entreprise et c’est au sortir de la seconde guerre mondiale qu’est lancé la Marquise, une montre bijou phare pour les femmes. En 1952, Baume & Mercier toujours en quête d’excellence acquiert la manufacture C.H. Meylan Watch au Brassus, à la Vallée de Joux.

Durant les années 1960, l’identité de la marque Baume & Mercier est affirmée par le symbole grec Phi qui est choisit par la maison horlogère comme nouvel emblème pour symboliser le prestige de ces montres faisant référence à la perfection des proportions. Le symbole Phi apparaît alors sur l’ensemble des cadrans des montres de la marque, qui se positionne comme une marque de luxe abordable.
Durant les années 1970, Baume et Mercier adopte les nouveaux mouvements électroniques à diapason, précurseurs du quartz, dans son modèle Tronosonic, et lance la montre Riviera, puis des modèles de montres de femmes reconnus, comme les modèles Mimosa et Galaxie primés de la Rose d’Or au concours international de Baden-Baden à Düsseldorf, le plus important concours d’horlogerie-bijouterie de l’époque. Le sacre est de nouveau obtenu en 1973 avec le modèle Stardust au cadran en onyx serti de 138 diamants.

En 1988, nouveau tournant pour la maison Baume & Mercier, cédée au groupe de luxe Richemont, qui profite de la période pour également acquérir la marque de montres de luxe Piaget.

L’acquisition par le groupe de luxe ne freine pas le développement de l’activité de Baume et Mercier qui lance durant les années 1990 plusieurs montres de renom comme la Catewalk en 1997, la Capeland en 1998 ou encore la Hampton en 1994 pour ne citer que certains modèles phares.

Durant les années 2000, la maison Baume & Mercier ouvre ses propres ateliers aux Brenets, dans le Jura et lance de nouveaux modèles phares avec notamment Classima Executives, Diamant, iléa, les collections de Haute Horlogerie William Baume et les modèles magnum, déclinés en version Riviera et Hampton.

Riche d’une histoire de plus de 180 ans, la maison d’horlogerie de luxe Baume & Mercier désormais basée à Genève, a réussit à allier élégance, performance et exception en traversant les décennies. ?

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